Le Chef

Christophe GesseneyAprès avoir exercé  le métier d’ébéniste, puis de vendeur, Christophe Gesseney se tourne vers l’édition de partitions musicales. Par la suite, l’éditeur se consacre entièrement à la direction chorale. Il mène ses études musicales aux conservatoires de Fribourg, Genève et Lausanne. Il est élève de Jorge Pepi pour les branches théoriques, de Tini Westendorp pour le chant. Il se forme  auprès de Michel Corboz, Jenö Reha’k et Jean-François Monot pour la direction.

En 1981, il fonde à Lausanne l’Ensemble vocal Euterpe avec lequel il participe avec succès à des concours et concerts en Europe. Christophe Gesseney dirige également l’Ensemble Choral de la Côte à Nyon et le Choeur Vivace de Lausanne, formations avec lesquelles il donne de nombreux concerts en Suisse et à l’étranger. En 2005 et 2006, il a participé avec Euterpe au Festival de Musique Montreux–Vevey (Septembre musical de Montreux-Vevey).

Il a dirigé les grandes œuvres du répertoire choral avec orchestre ainsi que de nombreuses œuvres en formation a cappella. Il a en outre collaboré avec le metteur en scène François Rochaix et a fondé en 1992 aux Diablerets le stage d’été Musique-Montagne, dont il assure chaque année la direction artistique.

Il a innové en interprétant Didon et Enée de Purcell dans une mise en espace originale de Gérard Demierre. Durant la Semaine Sainte 2007, une nouvelle collaboration entre Christophe Gesseney et le metteur en scène Gérard Demierre a abouti à une version scénique exceptionnelle de la Passion selon Saint-Jean de J.-S. Bach, donnée à six reprises à la Cathédrale de Lausanne.

Christophe Gesseney a dirigé l’Ensemble Vocal Euterpe et l’Orchestre de Chambre de Lausanne dans le Dixit Dominus de Haendel et le Magnificat de Bach à la Cathédrale de Lausanne. En février 2008, il conduit le Deutsches Requiem de Brahms avec le Chœur Vivace et l’Ensemble Choral de la Côte. Avec ces deux mêmes ensembles, il dirige au printemps 2009 la Messe en si de J.-S. Bach. Il interprète deux créations mondiales, l’une du compositeur Massimo Lunghi en 2009 et l’autre en février 2010, du compositeur Thierry Besançon sur un texte de Eörs Kisfaludy « Un matin sur le Mont Chevelu ».